Autoédition : immersion

Episode 4 : Diffusion et communication

Dans ce quatrième et dernier épisode d’IMMERSION, nous allons découvrir la dernière étape dans l’édition de son roman, celle qui conduit le livre dans les mains de ses lecteurs.

Où peut-on vendre son livre papier ?

Une nouvelle fois, il existe une multitude de possibilités pour commercialiser son livre :

  • Prendre un distributeur : il se charge pour vous de diffuser votre roman dans les librairies. Il y a pour moi, deux avantages majeurs. Le premier, c’est de pouvoir être accessible dans un très grand nombre de points de vente. Le second, c’est que vous n’avez pas à gérer cette partie-là, le distributeur le fait pour vous. Cela a cependant un inconvénient, c’est le coût. En effet, vous devrez rémunérer le distributeur et le libraire, à hauteur de 30% en moyenne de commission chacun, le coût peut être un véritable frein pour cette option.

  • Commercialiser sur Amazon : ils prennent en charge tout, de l’impression à la distribution, mais le coût peut vite être élevé, si vous ne vendez pas exclusivement sur leur plateforme

  • Vente en direct : vendre son roman sur son propre site internet. Cette solution vous demande de gérer votre propre site internet, faire le suivi de commandes, préparer les envois (retrait en main propre ou livraison). La logistique est très importante et demande de prendre du temps pour le faire. Pour ma part, c’est la solution que j’ai choisie.

  • Dépôt vente en librairie : vous déposez plusieurs exemplaires de votre livre dans une librairie, en fixant les conditions en amont (nombre d’exemplaires déposés, la commission du libraire, la facturation, les invendus, etc). Cette solution vous demande de démarcher vous-même les librairies et de gérer la facturation et les stocks. Personnellement, je suis en train de développer également le dépôt vente. Vous pouvez également convenir avec les libraires de séances de dédicaces pour mettre en avant votre roman.

Et pour la version numérique comment ça se passe ?

Je ne vais pas vous mentir, je suis en plein développement de la version numérique, je pense la commercialiser sur toutes les plateformes pour liseuses. Mais je n’ai pas encore assez de recul et suffisamment d’expérience pour vous répondre sur ce point-là.

Comment fais-tu pour faire connaître ton livre ?

Cette étape est certainement la plus importante, c’est celle qui vous demandera le plus de patience, c’est un travail de longue haleine.

Concrètement, en autoédition nous n’avons pas le budget communication d’une maison d’édition, ni leurs réseaux medias, ni leurs supports de communication. Il va falloir prendre le temps de créer votre communauté de lecteurs.

Comme je ne suis qu’au début de mon parcours d’autoéditée, je vais vous parler de mon expérience, j’apprends chaque jour et je teste de nouvelles choses régulièrement. Il faut savoir que cette étape vous demandera d’oser, le succès ne sera pas toujours au rendez-vous, mais nous finissons toujours par trouver un moyen ou un support de communication qui fonctionne.

J’ai débuté avec seulement ma page Instagram, c’est un média social qui évolue beaucoup et il faut chercher en permanence les publications qui créeront une interaction entre vos (futurs) lecteurs et vous. Cela demande un investissement en temps assez conséquent, je dois vous avouer que j’avais sous-estimé ce point-là. 

Quand vous êtes indépendant, vous devez gérer votre page, trouver du contenu, créer des visuels, interagir avec votre communauté. Cependant, je trouve ça humainement enrichissant car vous êtes en contact direct avec vos lecteurs et vous pouvez recevoir leur ressentis pendant leur lecture. J’ai reçu de nombreux messages pour m’indiquer que tel passage était touchant, ou un autre très émouvant. C’est grisant, j’adore ce genre de moment de connexion.

En acceptant les séances de dédicaces en librairie qui sont aussi un moyen de communiquer et d’entrer en contact avec vos lecteurs, j’ai dû me présenter auprès de la presse locale. J’étais terrifiée par cette expérience, mais je trouve ça superbe de pouvoir échanger et partager un moment avec le journaliste, cela nous pousse à aller chercher des réponses en nous, « pourquoi j’écris ? », à parler de notre livre, c’est un très bon exercice.

Le dernier point que je vais mettre en place prochainement, c’est des partenariats avec plusieurs bookstagrammeurs/ses. En tant que grande lectrice, je suis abonnée à de nombreux profils qui nous partagent des chroniques sur des romans lus. J’aime beaucoup, ça me permet de découvrir de nombreux ouvrages. J’ai envie de créer des liens avec ces lecteurs assidus qui pourront peut-être trouver dans mon roman un moment d’évasion qu’ils voudront partager avec leur communauté.

En conclusion :

En quatre épisodes, j’ai souhaité vous plonger en immersion dans cette aventure qu’est l’autoédition.

Je souhaitais vous montrer que réaliser votre rêve ne dépend que de vous, du temps que vous vous accordez, dans votre agenda bien rempli, pour le réaliser.

Si vous osez écrire et que vous avez la volonté de partager vos écrits, ne laissez personne vous limiter. Avoir une maison d’édition pour publier son roman n’est pas une obligation, vous pouvez choisir de tout maîtriser comme je l’ai fait ou de vous appuyer sur le savoir faire d’une plateforme d’aide pour les autoéditeurs, il en existe plusieurs avec des très bons avis.

Croyez en vous, prenez le temps et faîtes de votre rêve une réalité.

Affectueusement

Lily Jo

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